Ce concept de base en Ecologie n’est pas nouveau. Le quartier de Kreuzberg est la Mecque des branchĂ©s de Berlin. Il est multiculturel, hyper et couvert d’art de rue. C’est aussi le siège d’Unverpackt un supermarchĂ© sans dĂ©chets oĂą les clients achètent des fruits, des lĂ©gumes, des cĂ©rĂ©ales, des Ă©pices, des pâtes et mĂŞme des cosmĂ©tiques. Tout y est vendu en vrac, et aucun emballage en plastique n’est autorisĂ©. Les acheteurs apportent leurs propres rĂ©cipients rĂ©utilisables en tissu ou en verre pour transporter les aliments, ou achètent des rĂ©cipients rĂ©utilisables au magasin. Lorsqu’ils ont terminĂ©, ils ramènent leur nourriture Ă la maison dans des sacs en papier.
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Le premier magasin « zĂ©ro dĂ©chet », Unpackaged, a ouvert ses portes Ă Londres en 2007. Aujourd’hui, il existe plus de 400 marchĂ©s sans emballage dans le monde (fin 2019). La plupart sont situĂ©s en Europe, mais il existe Ă©galement des magasins aux États-Unis, au Canada, Ă TaĂŻwan et en CorĂ©e du Sud, et le concept de vente au dĂ©tail continue de se rĂ©pandre dans le monde entier. 27 nouveaux magasins « zĂ©ro dĂ©chet » ont ouvert leurs portes en 2015. Soixante autres l’ont fait en 2016, tandis que 24 ont ouvert au cours du premier semestre 2017. La croissance fut exponentielle. Une vraie prise de conscience auprès de la population mondiale. En France, c’est 40 % des foyers français qui ont dĂ©jĂ achetĂ© en vrac ou sur Internet en 2019.
Le zĂ©ro dĂ©chet fait appel Ă un mode de vie conscient de ce qui peut ĂŞtre consommer pour aider le dĂ©veloppement durable Ă s’installer du mieux possible dans notre sociĂ©tĂ©. Aujourd’hui, le zĂ©ro dĂ©chet est l’un des prĂ©misses de la conception et de la crĂ©ation de divers produits. Il existe des lignes directrices qui contribuent Ă rĂ©duire la quantitĂ© de dĂ©chets qui sont jetĂ©s :
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Selon plusieurs pensĂ©es de designers, il faut commencer par le design, de sorte que tous les matĂ©riaux vendus soient utilisĂ©s. Avec une production rĂ©gulière, les dĂ©chets reprĂ©sentent entre 30% et 40% de la matière première. La solution est un modèle expĂ©rimental basĂ© sur le principe « zĂ©ro dĂ©chet » qui autorise un maximum de 10 % de dĂ©chets de textiles et d’intrants. L’objectif est Ă©galement que les matĂ©riaux utilisĂ©s soient d’origine naturelle et organique afin qu’aucune pollution n’ait eu lieu lors de leur crĂ©ation et qu’une fois jetĂ©s, ils puissent ĂŞtre rendus Ă la Terre.
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Le recyclage des matĂ©riaux est une autre activitĂ© utilisĂ©e dans la crĂ©ation de ZĂ©ro DĂ©chet. Dans des pays comme la France ou les États-Unis, cette tendance de consommation a dĂ©jĂ des grands magasins qui vendent des aliments sans emballage plastique, des produits de nettoyage sans contaminants et un grand nombre d’articles rĂ©utilisables. Il existe Ă©galement un espace oĂą vous pouvez vous procurer certains de ces articles.
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Pour la cuisine, il y a des bocaux en verre avec des couvercles sĂ©curisĂ©s, des sacs en tissu pour les courses et des petits couvercles pour ranger les sandwiches ou les « snacks », des sorbets en mĂ©tal, en verre et en bambou, des couverts en bois et des assiettes jetables en fibres vĂ©gĂ©tales, entre autres. Pour l’usage cosmĂ©tique, il existe des shampoings, des pâtes, des crèmes, des bains de bouche, entre autres, sans ingrĂ©dients polluants pour l’eau ; des tampons en bois ; et mĂŞme des brosses Ă dents en bambou. Le bois de tous les produits est extrait de manière responsable. Les boutiques zĂ©ro dĂ©chet cherchent Ă ouvrir des espaces spĂ©cialisĂ©s pour les enfants, les hommes et les animaux domestiques au cours de cette annĂ©e. Il semblerait tout de mĂŞme que la majoritĂ© des produits s’adressent actuellement Ă un public fĂ©minin, car ce sont les jeunes femmes qui adoptent le plus ce mode de vie ces derniers temps.
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Mais les propriĂ©taires de boutique zĂ©ro dĂ©chet ne sont pas seulement prĂ©occupĂ©s par le plastique. On dit aussi qu’ils accordent une attention extraordinaire Ă la manière dont les aliments sont stockĂ©s et sont produits. Les options biologiques sont incontournables, et certains magasins ne proposent que des produits biologiques. On dit aussi que les propriĂ©taires font attention Ă ne pas acheter de la nourriture Ă des producteurs qui exploitent leur main-d’Ĺ“uvre ou qui utilisent les ressources naturelles sans discernement.
Si vous souhaitez vous aussi un jour sauter le pas, c’est que vous commencez Ă prendre conscience qu’il est impĂ©ratif que chacun puisse prendre ses responsabilitĂ©s envers la planète. Surtout lorsque l’on sait que les dĂ©chets mĂ©nagers reprĂ©sentent environ 513 kg par habitant en France soit une tonne de dĂ©chets par seconde soit plus de 345 millions de tonnes de dĂ©chets par an ! Mais sachez que vouloir changer ses habitudes de consommation n’est pas chose aisĂ©e, et cela prendra du temps afin de vous rĂ©organiser. Il faudra ĂŞtre persĂ©vĂ©rant et ĂŞtre patient pour ne pas retomber dans vos anciens travers. Il est bienveillant de commencer par des petites actions toutes simples, puis de rendre certaines pièces de la maison zĂ©ro dĂ©chet, avant de vouer toute son existence Ă la cause. Beaucoup de personnes ont voulu aller trop vite et se sont heurtĂ©es Ă des murs. FrustrĂ©es, elles ont baissĂ© les bras. Mieux vaut faire peu, mais bien, que beaucoup et s’infliger des contraintes Ă©normes.
Il peut être très difficile d’analyser la quantité de déchets nocifs que vous produisez quotidiennement. Il est donc essentiel de commencer petit et de travailler sur la réalisation de vos objectifs de manière durable. Personne ne devient zéro déchet du jour au lendemain. Mais il y a des mesures que vous pouvez prendre pour vous intégrer plus facilement dans ce mode de vie.
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1. Gardez les « 5R » Ă l’esprit
Les « 5R » sont les cinq règles avec lesquelles toute personne souhaitant adopter un mode de vie sans déchets devrait commencer.
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Ces 5 règles sont les suivantes :Â
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2. Apprendre Ă dire non aux petites choses
Qu’il s’agisse d’une carte de visite lors d’une rĂ©union, d’une paille de restaurant, d’un sac en plastique en magasin ou d’un stylo jetable lors d’une confĂ©rence, il est crucial de reconnaĂ®tre et de refuser les dĂ©chets aussi petits soient-ils. La prochaine fois que quelqu’un vous tend quelque chose, rĂ©flĂ©chissez. En avez-vous vraiment besoin ?
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3. Commencez Ă manger de la vraie nourriture
En ce qui concerne la cuisine, nous vous conseillons de rĂ©duire les aliments transformĂ©s et d’opter pour les produits naturels. Commencez Ă manger de vrais aliments comme des fruits, des lĂ©gumes et tout ce qui n’est pas emballĂ©.
Quand vous apprenez la quantitĂ© impressionnante de plastique qui finit par polluer les ocĂ©ans et tuer des animaux, vous vous mettrez Ă manger plus sainement en supprimant les produits emballĂ©s. Bien qu’elle s’adonne encore Ă l’occasion Ă la confection de biscuits et de crackers, le fait qu’elle les prĂ©pare elle-mĂŞme signifie qu’elle les mange beaucoup moins souvent.
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4. Essayez d’utiliser moins de tout
La plupart des produits de consommation sont conçus pour vous dispenser ou vous encourager à utiliser bien plus que ce dont vous avez réellement besoin.
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5. Rejoignez les communautés « zéro déchet » pour obtenir du soutien
Pour rester motivĂ© et ouvert Ă aux conseils utiles par d’autres, recherchez l’aide des communautĂ©s zĂ©ro dĂ©chet, que ce soit en ligne ou avec votre entourage. Cela constitue une source d’inspiration quotidienne.
De nombreux facteurs ont contribuĂ© au rĂ©chauffement de la planète. Des annĂ©es de pollution dans l’atmosphère, des centrales Ă©lectriques, l’agriculture animale, etc. Tenter de rĂ©parer les dommages causĂ©s est une tâche considĂ©rable, mais pour vraiment crĂ©er une solution, nous devons concevoir un nouveau modèle de consommation. Un nouveau modèle qui nous incite Ă consommer moins et Ă modifier nos habitudes quotidiennes en tant que consommateurs.
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Pour crĂ©er un monde durable, nous devons nous efforcer de crĂ©er une sociĂ©tĂ© Ă faibles ou zĂ©ro dĂ©chet. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qu’a tentĂ© de faire un homme nommĂ© Colin Beavan. Il s’est mis au dĂ©fi, ainsi que sa famille, de ne pas avoir d’impact sur la planète pendant une annĂ©e entière. La famille n’utilisait aucun moyen de transport automatisĂ©, ne mangeait que de la nourriture provenant d’un rayon de 250km autour de leur appartement de et ne faisait aucun achat, sauf de la nourriture. Les seuls dĂ©chets que cette famille a gĂ©nĂ©rĂ©s sont des restes de nourriture qui ont Ă©tĂ© compostĂ©s.
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Colin a Ă©crit un livre sur cette expĂ©rience intitulĂ© No Impact Man, et un documentariste a suivi la famille pour crĂ©er un film du mĂŞme nom. Le voyage pour devenir une « famille sans impact » n’a pas Ă©tĂ© sans difficultĂ©s, mais ils ont rĂ©ussi. Leur succès est une lueur d’espoir pour ce qui est possible dans le domaine de la durabilitĂ© et du zĂ©ro dĂ©chet.
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Voici huit pratiques tirées du livre « No Impact Man » que vous pouvez adopter dans votre quotidien dès maintenant :
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1. ArrĂŞtez d’acheter de nouvelles choses (sauf de la nourriture)
99 % des produits que nous récoltons, extrayons, transformons, transportons sont détruits dans les six mois. Pensez à la façon dont notre planète serait mieux conservée si nous consommions tous moins et si nous prenions moins de ressources de la planète Terre.
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2. Renoncer Ă tous les produits jetables
Les Beavans ont triĂ© leurs dĂ©chets hebdomadaires et ont complètement cessĂ© d’utiliser tout ce qu’ils pouvaient jeter. En 2010, les États-Unis ont produit plus de 250 millions de tonnes de dĂ©chets, soit 4,43 livres par personne et par jour, selon les donnĂ©es de l’EPA sur les dĂ©chets solides municipaux pour 2010.
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3. Brûler des calories, pas des combustibles fossiles
Utilisez des modes de transport actifs pour vous rendre lĂ oĂą vous devez aller et prenez les trains et les bus des transports en commun plutĂ´t que de conduire ou de prendre l’avion pour vous rendre Ă votre destination.
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4. Mangez localement et de façon saisonnière
Achetez autant de nourriture que possible au marchĂ© de votre quartier (de nombreuses villes ont Ă©galement des marchĂ©s d’hiver) et trouvez des Ă©piceries et des boulangeries dans votre quartier qui achètent aux entreprises locales.
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5. Conservez l’Ă©nergie
Explorez les alternatives sans Ă©nergie pour accomplir vos tâches quotidiennes. Les tĂ©lĂ©phones et les ordinateurs Ă Ă©nergie solaire sont d’excellents outils pour rĂ©duire votre consommation d’Ă©nergie.
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6. RĂ©duire la consommation d’eau
L’AmĂ©ricain moyen consomme de 80 Ă 100 gallons d’eau par jour. En changeant votre façon de vous brosser les dents, d’arroser votre pelouse ou de faire la vaisselle, ou en adoptant une plomberie ou des appareils plus efficaces, vous pouvez rĂ©duire votre empreinte Ă©cologique de 25 %.
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7. Rendre la pareille
En redonnant, on ralentit et on apprĂ©cie ce que l’on a. Mettez-vous au dĂ©fi aujourd’hui d’ĂŞtre charitable et de ne faire qu’un avec les autres.
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8. Prenez un Ă©co-sabbat
Aujourd’hui, c’est le jour oĂą l’on peut se mettre Ă l’Ă©cart en utilisant les lumières, les tĂ©lĂ©visions, les ordinateurs, les appareils Ă©lectromĂ©nagers, les tĂ©lĂ©phones portables et tous les autres gadgets, et dĂ©couvrir et apprĂ©cier les nĂ©cessitĂ©s de la vie.
On entend souvent que consommer des produits zĂ©ro dĂ©chet c’est « trop cher ». Nous allons donc vous rĂ©pondre que NON cela ne revient pas forcĂ©ment plus cher. On va donc comparer pour vous avec 8 produits du quotidien pour vous faire une idĂ©e de la rĂ©alitĂ© :
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Dans cette analyse on va donc :Â
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Pour les cérales emballées, on prendra donc le chiffre de 30g par jour. Il y avait 377g de céréales à la base dans le sachet qui ont coûté 1,95€. Ce qui revient à 5,17€ le kilo. Ce qui nous ramène à 0,16€ de céréales emballées par jour (30g).
Le test fut exactement le mĂŞme avec les cĂ©rĂ©ales en vrac. Le sachet comportait 101g qui Ă©quivalait Ă 30 centimes ce qui nous fait 2,99€ le kilo. En ramenant ca sur une journĂ©e Ă 30g de consommation cela nous fait une dĂ©pense de consommation de 0,09€. Les cĂ©rĂ©ales en vrac sont donc moins cher avec une diffĂ©rence de 7 centimes.Â
Les pâtes emballées corresponde à un paquet de 496g ce qui à coûté 0,95€ et au kilo cela nous ramène à 1,92€. En consommant 150g de pâtes sur une journée cela correspond à 0,29€.
Pour les pâtes en vrac nous avons pris 222g. Au kilo cela est revenu à 3,80€. Si on compare cela sur 150g on arrive à 0,57€. Ce qui fait que les pâtes en vrac sont plus chère que les pâtes emballées avec une différence de 9 centimes.
Pour le Riz emballé, nous avions 501g dans le paquet à un prix de 2,55€. Ramené au kilo cela nous donne 5,09€. Celui-ci sur une consommation régulière journalière à 65g cela nous donne 0,33€.
Pour le riz en vrac idem, Avec un achat de 685g de riz correspondant à 2,40€. En ramenant ceci sur un kilo nous obtenons 3,50€. Et en comparant sur le même poids de 65g, nous avons un prix journalier de 0,23€. Le riz en vrac est donc moins cher que celui emballé avec une différence de 10 centimes.
Pour le liquide vaisselle son poids était de 543g. Le contenant fait 28g, ce qui nous fait 515g de produit pure au prix de 1,99€. Le poids au kilo est ramené à 3,86€. Si on prend une consommation de 32g par jour (consommation qui peut bien évidemment changer selon les familles) ce qui correspond à 0,12€.
Pour le liquide vaisselle en vrac idem, le poids est de 926g à la pesée dont 52g de contenant ce qui nous ramène à 874g de produit pure. Le prix de celui-ci est de 3,71€, ramené au kilo le prix est de 4,25€ soit une consommation journalière de 32g au prix de 0,13€. Nous avons donc une différence de 1 centime entre le produit emballé et celui en vrac.
On a donc pris du gel douche, dont le poids est de 293g, en elevant le contenant qui faisait 31g celui-ci revient donc avec un produit pure à 262g au prix de 1,98€. Le prix au kilo est de 7,56€. Avec une consommation journalière de 12,7g, le prix est donc de 0,10€.
Pour le choix du Savon nous avons prix en milieu de gamme pour rester dans la moyenne sur le qualitĂ©/prix. Le Savon faisait 250g Ă l’achat pour 6,90€, ramenĂ© au kilo cela nous fait 27,60€. Pour une consommation journalière nous sommes Ă 4,3g, Ă©tant du savon solide, on en utilise beaucoup moins c’est assez logique. Ce qui nous revient Ă 0,12€. Le prix est plus Ă©levĂ© de 2 centimes comparĂ© au savon emballĂ©.
Avec le Shampoing emballé nous avons un poids de 297g, en enlevant le contenant de 27g, il nous reste 270g de produit pure. Le prix correspondant est de 2,45€ et ramené au kilo nous sommes à 9,07€. Ce qui fait une moyenne de 5g par jour au prix de 0,05€.
Pour le Shampoing solide, le poids est de 67g au prix de 11,50€. Ce qui nous fait au kilo un prix de 117,64€. Alors ce n’est pas rien mais après utilisation, on se rend compte que cela mousse très vite et que l’on a pas besoin de « beaucoup ». Le poids journalier estimĂ© est donc de 1g ce qui revient Ă 0,12€. Ce qui correspond Ă 7 centimes de diffĂ©rence avec l’emballĂ©.Â
Alors pour le déodorant, le poids du produit emballé est de 160g, le contenant pèse 107g ce qui nous donne un produit pure de 53g pour un prix de 4,09€. Le prix au kilo est de 77,17€. En utilisation journalière nous sommes à 1,3g ce qui revient à 0,10€.
Concernant le dĂ©odorant solide, le poids est de 26g soit 9,50€. Le prix au kilo est de 365,38€. Du fait que cela soit Ă©galement un produit que l’on consomme moins que sa forme emballĂ©, l’utilisation journalière est de 0,67g ce qui fait 0,24€. Le DĂ©odorant reste donc tout de mĂŞme plus cher de 14 centimes.Â
Pour le Dentifrice emballé, le poids est de 98g. Le poids du content est de 11g ce qui fait 87g de dentifrice pure au prix de 3,39€. Ce qui revient à un prix au kilo de 38,97€. La consommation journalière est de 2,33g ce qui représente 0,09€.
Le Dentifrice en vrac fait 20g pour un prix de 9,80€. Ce qui revient au kilo Ă un prix de 490€ (du jamais vu je vous l’accorde…). Mais encore une fois la consommation journalière de ces produits en vrac sont bien moins importante. Pour le dentifrice nous sommes Ă 0,33g ce qui correspond Ă 0,16€. Le dentifrice en vrac est donc 7 centimes plus cher que celui du dentifrice emballĂ©.
On voit en tout cas que sur les produits alimentaires, nous sommes pour les cĂ©rĂ©ales Ă – 7 centimes, pour les pâtes Ă +9 centimes et pour le riz Ă -10 centimes ce qui nous donne une moyenne de – 8 centimes par jour ce qui Ă©quivaut Ă -2,40€ par mois. Et le prix sera modifiĂ© en fonction de votre consommation bien Ă©videmment.
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Pour les produits d’hygiènes, le prix est un peu plus Ă©levĂ© puisque nous sommes pour le liquide vaisselle Ă +1 centime, pour le savon Ă + 2 centimes, pour le shampoing + 7 centimes, pour le dĂ©odorant Ă +14 centimes et pour le dentifrice Ă + 7 centimes ce qui fait + 31 centimes par jour soit +9,61€ par mois.
Chacun Ă sa consommation personnelle ce qui fait que ces prix peuvent varier d’une famille Ă une autre. En associant ces 8 produits cela nous donne une augmentation de +7,21€ par mois. Ce qu’il faut se dire c’est qu’en passant totalement au zĂ©ro dĂ©chet et en faisant attention Ă ne pas dĂ©penser plus que vous n’en avez besoin, et en utilisant des produits rĂ©utilisables, le prix sera bien moins Ă©levĂ©. Certes, il y a souvent un investissement de dĂ©part. Par exemple, pour dĂ©cider de confectionner soi-mĂŞme sa lessive ou ses produits mĂ©nagers, il va falloir investir dans les produits de base. Mais ceux-ci sont rapidement rentabilisĂ©s et vous permettent de rĂ©elles Ă©conomies Ă court et moyen terme.
Commencer déjà par changer vos habitudes quotidiennement :
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Il y a moins d’intermĂ©diaires et surtout, vous consommez de vrais produits frais ou naturels ce qui aura forcĂ©ment des consĂ©quences pour votre propre santĂ© et celle de la planète. D’un cotĂ© les bienfaits seront meilleurs pour votre corps (moins chimique) et de l’autre vous consommer moins et mieux (en supprimant tous les aspects plastiques extrĂŞmement nĂ©fastes). Et si vous trouvez encore une raison de ne pas passer au zĂ©ro dĂ©chet Ă cause du prix, vous pouvez vous mĂŞme vous confectionner vos propres produits maison ! Alors certes cela prend du temps pour les faire. Mais est-ce que cela ne vaut pas le coup de prendre le temps pour en donner un peu plus Ă la planète ?
La notion de « dĂ©chet » n’existe pas dans la nature. Dans un système naturel, tout dĂ©chet gĂ©nĂ©rĂ© par un organisme devient un intrant utile pour un autre. Par exemple, les excrĂ©ments d’un renard peuvent fertiliser un arbuste Ă baies voisin dont les fruits peuvent ensuite devenir de la nourriture pour un oiseau. L’oiseau pourrait alors devenir un repas pour le renard, poursuivant ainsi le cycle. Tous les rĂ©sultats gĂ©nĂ©rĂ©s dans le système sont utilisĂ©s et rien n’est laissĂ© au gaspillage.
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Avec la crĂ©ation de matĂ©riaux synthĂ©tiques, l’homme a rompu cette harmonie naturelle et cyclique. Alors que les plastiques et autres matĂ©riaux fabriquĂ©s par l’homme nous ont permis une libertĂ© d’innovation plus grande et plus rentable, lorsqu’ils arrivent en fin de vie, ils deviennent des dĂ©chets inutiles qui n’ont pas leur place dans le cycle sain des entrĂ©es et sorties de la nature.
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Nous voyons des poissons dont leur ventre est rempli de plastique et des oiseaux qui font des nids avec des mĂ©gots de cigarettes, et le problème n’est qu’exacerbĂ© par notre tendance Ă la surconsommation. L’accès facile et bon marchĂ© Ă tant de biens et de produits, associĂ© Ă une augmentation spectaculaire de la population mondiale et Ă une culture de la consommation Ă la sauvette, a entraĂ®nĂ© une crise mondiale des dĂ©chets et au mal ĂŞtre de bien des espèces en ce monde.
Au cours des 100 dernières annĂ©es, la quantitĂ© de dĂ©chets produits par l’humanitĂ© a augmentĂ© de près de 10 000 %. Sur ce volume stupĂ©fiant, on estime que 25 % finissent dans nos ocĂ©ans, formant cinq gigantesques gyres de dĂ©chets. Comme seul un petit pourcentage est recyclĂ©, la majoritĂ© est effectivement momifiĂ©e dans des dĂ©charges, ce qui entraĂ®ne avec le temps la lixiviation du mĂ©thane et d’autres produits toxiques. S’il n’est pas enterrĂ©, il est gĂ©nĂ©ralement brĂ»lĂ© dans des incinĂ©rateurs. Bien qu’un très faible pourcentage d’incinĂ©rateurs produisent effectivement de l’Ă©nergie, ils dĂ©truisent Ă©galement toute valeur possible, Ă l’exception de la valeur calorique (ou Ă©nergĂ©tique) inhĂ©rente aux matĂ©riaux. Il est donc crucial d’aider l’environnement Ă se remettre de toutes nos folies ! VoilĂ pourquoi le zĂ©ro dĂ©chet devient une prioritĂ© absolue. Autrement l’espèce Humaine, tous les ĂŞtres vivants et la planète court Ă leur perte.Â
Les gens se mettent peu Ă peu au zĂ©ro dĂ©chet et surtout ils mettent Ă faire des fabrications maisons pour Ă©conomiser et faire encore plus de bien Ă la planète grâce Ă ses impacts bĂ©nĂ©fiques. Nous vous prĂ©sentons donc une liste de produits que vous pouvez acheter ou bien que vous pourrez faire vous mĂŞmes. C’est une opportunitĂ© Ă©galement d’apprendre et de faire dĂ©couvrir ces façons de faire Ă vos enfants. En effet, ce sont eux les gĂ©nĂ©rations futures qui devront adopter ces nouvelles habitudes.
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Voici donc les catégories de produits que vous pouvez visiter pour vos futures achats et fabrications maisons :
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