Accueil » Santé » Médecine douce » Médecine chinoise » Les cinq mouvements du Wu Xing
Les organes ont des propriĂ©tĂ©s et des mouvements Ă©nergĂ©tiques spĂ©cifiques selon la mĂ©decine chinoise. Il convient d’en tenir compte selon les types de maux dont nous souffrons. C’est une pratique ancienne. Une fois de plus, si cette pratique est toujours aussi vivante Ă l’heure de la mĂ©decine moderne, c’est parce qu’elle donne les rĂ©sultats que les gens recherchent. Ils ne poursuivent pas cet art Ă travers les âges parce que personne n’en tire profit. Ils le font parce qu’il fonctionne.
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De nombreux professionnels s’accordent Ă dire que pour la plupart des maladies mortelles, si le patient est Ă l’aise Ă la fois avec l’ancien traitement et avec le nouveau. La combinaison aide Ă guĂ©rir le corps et l’esprit. Quelque chose qui fait dĂ©faut Ă la mĂ©decine occidentale. Nous espĂ©rons qu’en regardant vers l’avenir, nous trouverons de nouvelles façons de comprendre les anciennes pratiques et que cela nous mènera Ă une rĂ©vĂ©lation sur leur fonctionnement. Cette double approche serait utile dans de nombreuses situations oĂą les mĂ©thodes occidentales ne sont pas efficaces.
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Bois, feu, terre, mĂ©tal, eau possèdent chacun des caractĂ©ristiques, en termes de constitution (composition, nature) et de dynamique de mouvement (direction), ainsi que des phases d’Ă©valuation (transformation). Chaque Ă©lĂ©ment est en relation avec un couple d’organes.
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Les 2 premiers cycles (engendrement et contrĂ´le) sont normaux et physiologiques. Les 2 derniers (agression et rĂ©bellion) sont le signe d’une rupture d’Ă©quilibre, de coordination, entre les Ă©lĂ©ments/organes.
Vent (Bois), Chaleur (Feu), HumiditĂ© (Terre), SĂ©cheresse (MĂ©tal), Froid (Eau) sont les mĂŞmes Ă©nergies naturelles que l’on retrouve dans notre environnement sous forme de climat. Elles possèdent chacune leur propre mouvement, Ă©nergĂ©tique (rĂ©chauffement, production, descente, humidification, croissance, …). Ces Ă©nergies entraĂ®nent les mouvements et les transformations effectuĂ©es par les organes, dans la vision chinoise du corps humain.
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Chaque Ă©lĂ©ment et son organe se situent dans une double relation : l’Ă©lĂ©ment/organe qui le prĂ©cède lui permet de croĂ®tre, de se dĂ©velopper. A son tour l’Ă©lĂ©ment/organe nourrit, engendre l’Ă©lĂ©ment/organe suivant, et ainsi de suite dans un cycle sans fin (c’est le cycle d’engendrement). L’Ă©quilibre est maintenu grâce Ă l’action restrictive du cycle de contrĂ´le qui inhibe les excès Ă©ventuels d’un Ă©lĂ©ment sur l’autre.
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En cas de faiblesse d’un organe (si l’un des Ă©lĂ©ments devient trop fort et agresse celui qui le suit au lieu de simplement le contrĂ´ler, ou si lui-mĂŞme devient trop faible et que l’Ă©lĂ©ment qu’il doit contrĂ´ler en « profite »), un cycle anormal se met en place. Il y a alors agression (domination excessive) de l’un et rĂ©volte de l’autre (rĂ©bellion, mĂ©pris, Ă la suite de l’offense ou de l’outrage, dans le vocabulaire chinois).
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Il existe une application mĂ©dicale de cette thĂ©orie, appelĂ©e mĂ©thode d’association des 5 points shu (transport), wu shu pei xue fa. Cette mĂ©thode permet de renforcer ou de restreindre l’Ă©lĂ©ment/organe selon son Ă©tat de dĂ©ficience ou de plĂ©nitude.
Rien
Energie
Organe, zang
Entrailles, fu
Tissu organique
Manifestation externe
Organe de sens
Sécrétion
Emotion
Esprit/âme
Son
Odeur
Pouls
BOIS
Vent
Foie
VĂ©sicule biliaire
Muscles, tendons
Onglets
Yeux
Larmes
Colère
Hun
Cri
Rance
Tendu
FEU
Chaleur
Coeur
Intestin grêle
Vaisseaux sanguins
Teint
Langue
Sueur
Joie
Shen
Rire
Brûlé
Ample
TERRE
Humidité
Rate
Estomac
Chair
Lèvres
Bouche
Bave
RĂ©flexion
Yi
Chant
Parfumé
Paisible
METAL
SĂ©cheresse
Poumon
Gros intestin
Peau
Poils
Nez
Mucus nasal
Tristesse
Po
Pleur
Acre
Superficiel
EAU
Froid
Rein
Vessie
Os, dents
Cheveux
Oreilles
Salive
Peur
Zhi
GĂ©missement
Moisi
Profond
C’est la mĂŞme chose que le cycle Ko, mais dans cette sĂ©quence, on dit qu’un Ă©lĂ©ment est en « surcontrĂ´le » ou « dĂ©truit » un autre, ce qui fait que l’Ă©lĂ©ment contrĂ´lĂ© devient dĂ©ficient. Cela se produit lorsque l’Ă©quilibre se brise de sorte qu’un Ă©lĂ©ment devient excessif par rapport Ă un autre. Par exemple, un excès d’Ă©nergie du bois surcontrĂ´lera la Terre, ce qui entraĂ®nera une dĂ©ficience de la Terre.
Ce cycle de Cheng est l’inverse du cycle Ko ou « sĂ©quence du contrĂ´le ». Dans celui-ci, l’Ă©lĂ©ment qui devrait ĂŞtre contrĂ´lĂ© devient dĂ©sĂ©quilibrĂ© et excessif et contrĂ´le l’Ă©lĂ©ment qui le contrĂ´le normalement.
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Exemple : Au lieu que le MĂ©tal contrĂ´le le Bois, si le Bois devient excessif, il peut « insulter » le MĂ©tal, le dĂ©sĂ©quilibrant. Cela revient Ă dire que l’enfant se rebelle et insulte ou tente de discipliner son père.
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Quatre pathologies possibles :
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1. L’Ă©lĂ©ment est excessif sur un autre
2. L’Ă©lĂ©ment en dĂ©ficience est insultĂ© par un autre
3. L’Ă©lĂ©ment dans l’excès draine le lien Mère (prĂ©cĂ©dent)
4. L’Ă©lĂ©ment en carence ne nourrit pas le lien Enfant (suivant)
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