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Parmi les règles qui régissent la permaculture, il en existe une qui est au cœur de la résilience du jardin : tout élément doit avoir plusieurs fonctions, et toute fonction doit pouvoir être remplie par plusieurs éléments. Il est alors plus facile de parer à un imprévu, de remédier à une défection… Adopter en priorité des plantes qui ont plusieurs fonctions est donc une règle en permaculture. Un exemple typique est celui de la phacélie : c’est un engrais vert, mais qui est aussi une excellente plante pour les insectes butineurs. Ou bien l’amarante, dont on peut manger les jeunes pousses, mais qui offre aussi des graines aux oiseaux et qui éloigne en plus les parasites des aubergines.
Les engrais verts sont des cultures temporaires qui poussent vite et qui ne sont pas destinées à être récoltées, mais fauchées en début de floraison, quand la masse de matière organique est au maximum, et laissées à terre comme mulch.
Le but est de protéger la terre non occupée par des légumes, le temps de la croissance des engrais verts, et de l’enrichir avec la décomposition du mulch. Si on veut semer tout de suite après, il faut ôter le mulch pour éviter le problème de faim d’azote et le mettre sur une autre parcelle vide ou le composter. Les engrais verts sont utilisés aussi bien en agriculture qu’au potager. La plupart du temps, une seule plante est utilisée, mais on peut faire ou acheter des mélanges tout prêts de plusieurs plantes : par exemple des trèfles incarnat, vesce et avoine pour un mélange particulièrement riche en azote ou bien vesce et avoine ou vesce, pois et avoine.
Ils assurent la couverture du sol quand aucune culture n’est programmée et le protègent du vent, de la pluie, du soleil qui déstructurent et stérilisent les premiers centimètres. Ils stimulent la vie microbienne du sol en fournissant des éléments nutritifs. Leurs racines travaillent le sol et en améliorent la structure. Elles permettent une meilleure circulation de l’eau dans le sol.
Les Fabacées captent l’azote de l’air et le mettent à la disposition des plantes suivantes. Ils font barrage aux herbes indésirables. Ils l’enrichissent en humus : seigle, phacélie et trèfle donnent un bon humus.
Etape 1 : Le semis
Semez les engrais verts, à la volée, sur une parcelle fraîchement nettoyée et ameublie légèrement avec un croc. Nivelez avec un râteau pour recouvrir les graines d’un peu de terre et tassez légèrement avec une planche.
Etape 2 : La coupe
Si l’engrais vert n’a pas été détruit par le gel, passez la tondeuse réglée en position moyenne, sans mettre le bac. Les racines mortes serviront de nourriture à la faune du sol. Si l’engrais vert est une Fabacée, les nodules apporteront l’azote pour la prochaine culture.
N’importe quelle annuelle poussant et couvrant le sol vite peut théoriquement devenir engrais vert, si on a des graines en quantité. Mais on l’utilise traditionnellement trois familles d’engrais verts :
Avant toute culture de légume feuille (laitue, bette, amarante, arroche, chicorée frisée, chicorée scarole, chou pommé, chou rouge, choux chinois (pé-tsaï et pak-choi), cresson alénois ou de fontaine, endive, épinard, mâche, oseille, pissenlit, roquette…), privilégiez les engrais verts de la famille des Fabacées, qui captent l’azote de l’air : vesce, féverole, trèfle. Ces mêmes engrais verts en revanche sont à déconseiller avant d’autres Fabacées (haricots, pois, fèves) et avant les ails, oignons et échalotes auxquels l’azote ne profite pas du tout.
Chaque engrais vert a son calendrier de culture. Pour semer le bon engrais vert à la bonne époque.
Engrais verts de Printemps
Où ?
Parcelles destinées aux cultures d’été.
Quoi ?
Epinards. Ils assurent une bonne couverture et on peut avoir quelques récoltes avant de les faucher.
Où ?
Parcelles destinées aux cultures d’hiver (poireaux, carottes, choux, radis d’hiver, céleri,chicorée, panais) mises en place en Juin-Juillet.
Quoi ?
Vesce + avoine
Pois + avoine
Vesce + pois + avoine
Moutarde, féverole, vesce de printemps, sarrasin, phacélie dès que la terre se réchauffe.
Engrais vers d’Eté
Quoi ?
Vesce + avoine
Remarques
Le système racinaire fasciculé de l’avoine aère bien le sol, tandis que la vesce lui apporte de l’azote.
Quoi ?
Sarrasin
Remarques
Nettoie bien le sol des indésirables.
Quoi ?
Moutarde
Remarques
Aère bien le sol en profondeur. Elle sera détruite par le gel.
Quoi ?
Colza d’hiver
Remarques
Il résiste très bien au froid. Ses racines puissantes aèrent le sol et permettent un bon drainage.
Engrais verts d’Automne
Quoi ?
Moutarde
Remarques
Elle pousse vite et permet de semer tôt au printemps. A semer début Septembre.
Quoi ?
Vesce d’hiver + seigle
Remarques
Ce mélange résiste au gel : à semer sur les parcelles qui accueilleront les légumes fruits de l’été de l’année suivante et qui sont gourmands.
Si vous faisiez un profil de sol (une coupe transversale), sur 50cm de profondeur, puis des analyses de chaque strate (mettons tous les 5cm), vous vous apercevriez que la composition des couches varie grandement. Pour « remonter » en surface des éléments nutritifs enfouis dans les profondeurs, on fait appel à des plantes dites « accumulateurs dynamiques », aux longues racines pivotantes.
N’éliminez pas systématiquement toutes les « mauvaises » herbes : nombreuses sont celles qui appartiennent à la catégorie des accumulateurs dynamiques, comme la chicorée, le pissenlit, le chénopode, le plantain, le pourpier ou l’oseille crépue. De plus, ces plantes souvent négligées ne font pas que fournir des nutriments aux autres végétaux, elles offrent aussi de bonnes salades de printemps. Vous pouvez ensuite les couper à ras en été, pour vous en servir comme de mulch ou les incorporer au compost.
D’autres plantes très communes sont aussi de bons accumulateurs de nutriments : la bourrache, les lupins, les tagètes et l’achillée millefeuille, qui sont aussi des plantes prisées des insectes bénéfiques. Les aromatiques méritent d’être intégrées un peu partout entre les légumes et non plus cantonnées au « jardin d’herbes » : ciboulette, persil, oseille, fenouil, carvi, mélisse, sarriette…
Les fleurs à bouquet peuvent aussi quitter le massif des fleurs à couper : achillée millefeuille, camomille, lupin, muflier, tagète, valériane.
Enfin d’autres sont traditionnellement des engrais verts : vesce, moutarde, sarrasin…
On n’a plus à démontrer l’intérêt des insectes pollinisateurs. Pour la simple abeille domestique, les chercheurs ont estimé que la plus-value qu’elle apportait à l’agriculture par son activité pollinisatrice était de dix ou quinze fois la valeur du miel et de la cire.
Potentiellement, tout insecte qui passe d’une fleur à l’autre est un pollinisateur, mais certains sont plus efficaces que d’autres. Ils sont plus mobiles, plus actifs, sortent plus tôt au printemps, transportent plus de grains de pollen à cause de leurs poils : c’est le cas par exemple des abeilles, des bourdons, des bombyles, des syrphes… Pour une bonne pollinisation des fruitiers et des légumes du jardin, attirer et fidéliser les pollinisateurs est une bonne chose. Mais encore faut-il qu’ils soient présents toute la saison, dès les premières floraisons des fruitiers, puis tout l’été, pour les légumes.
La Phalécie
Cet engrais vert est bien connu pour le bleu azur de ses fleurs. Mais c’est aussi une excellente plante melifière. Si bonne qu’il faut éviter que les floraisons des fruitiers et de la phacélie coïncident car les abeilles privilégieront la phacélie.
Intérêt apicole : en semant de façon continue de Mai en fin d’été, on peut obtenir une floraison continue de Juillet à l’Automne. Le miel de phacélie est très parfumé.
Le Thym
Le thym attire les insectes pollinisateurs sur ses petites fleurs rose pâle de Juin à Septembre.
Intérêt apicole : il s’étend en tapis et peut fournir une grande quantité de nectar. Sa floraison, courant Mai, constitue un pic d’activité pour les abeilles méditerranéennes. Les fleurs du thym sont activement visitées par les ouvrières, qui y récoltent surtout l’abondant nectar. Le pollen, lui, est récolté en très faibles quantités.
Le Romarin
Le romarin devient au fil du temps un petit arbuste pouvant atteindre 1,5m de hauteur. Facile de culture, il se plaît dans tous les types de sols très bien drainés. Le plein soleil est nécessaire. Notez ce qu’il existe une variété rampante très intéressante.
Intérêt apicole : le romarin se distingue par une floraison précoce et longue, qui démarre au mois de Janvier pour s’achever au mois de Mai. Bourdons, bombyles et abeilles le fréquentent assidûment. La floraison atteint son apogée au printemps, entre Mars et Avril. Dans les régions les plus méridionales, il n’est pas rare qu’il fleurisse même en hiver, nourrissant les pollinisateurs encore présents. Le romarin a la particularité de sécréter un nectar fort abondant, même quand il fait froid. Les abeilles en raffolent, car il est très concentré : il contient plus de 50% de saccharose. Et du fait qu’il soit produit de manière continue, la ponte et donc le renouvellement des ouvrières reste possible même en hiver.
La Lavande
Selon les espèces et les variétés, vous pouvez espérer une floraison s’étendant d’Avril à Septembre qui attirera les abeilles et les papillons dans votre jardin. La lavande se plaît en plein soleil et en sol sec et très bien drainé. Elle est idéale en massif, plates-bandes, bordures ou rocailles, mais vous pouvez aussi la planter au potager et au verger où elle attirera les abeilles.
Intérêt apicole : la lavande a la particularité de produire un nectar assez abondant. Mais notez que le lavandin produit davantage de nectar par fleur et possède plus de fleurs que la lavande vraie. La production est plus abondante en matinée et en soirée, plus faible en début d’après-midi. Le nectar est très concentré (60 à 70% de matières sèches).
L’abeille est capable d’indiquer à ses congénères où est la source de nourriture, par une danse frétillante : elle vole en parcourant un 8 aplati plusieurs fois de suite. A chaque fois qu’elle se trouve dans l’axe du 8, elle imprime à son abdomen des oscillations. L’inclinaison de l’axe du 8 par rapport à la verticale indique avec une extrême précision la direction du butin. Le tempo de la danse indique l’éloignement de la source de pollen et nectar : plus il est lent et plus il est éloigné de la ruche. Ainsi, une abeille peut dire, en revenant de butiner : A 600m de notre ruche, à 55°C par rapport au soleil, champ de lavande en fleur.
Les insectes auxiliaires sont les plus fidèles gardiens du jardin. Ils jouent les prédateurs et nous débarrassent des insectes qui endommagent nos cultures.
Créez une prairie fleurie. Il faudra la tondre en automne, quand les fleurs auront fait les graines. Pas la peine de convertir tout votre jardin, une dizaine de mètres carrés sont déjà un bon début. Si vous maîtrisez la technique de la prairie fleurie, vous agrandirez si vous le souhaitez. Les insectes apprécient l’herbe haute, peut-être apercevrez-vous une mante religieuse ! C’est un insecte vorace, qui capture des centaines d’insectes, papillons, criquets, sauterelles… Vous tondrez à la fin de l’été.
Mettez des aromatiques dans tous les massifs. Sauge, thym, lavande, romarin, sont très mellifères et nourrissent de nombreux pollinisateurs. Introduisez les plantes locales en prenant soin de choisir des floraisons tous les mois de l’année. Ne faites pas l’impasse sur le lierre qui fleurit tard en automne. Ses fleurs sont alors la dernière source de nourriture pour les insectes avant l’hiver. Adoptez en fond de jardin quelques chardons et cardères, bourdons et papillons en sont friands. Laissez une touffe d’orties également en fond de jardin. Elle abrite et nourrit de nombreux insectes, certains d’ailleurs inféodés uniquement à elle comme le paon-du-jour, un superbe papillon.
Les Syrphes
On peut les confondre avec des guêpes, à cause de leur abdomen rayé jaune et noir. Mais ce sont des mouches, dont ils ont les yeux. Ils ne possèdent aussi qu’une seule paire d’ailes (ce sont des diptères) alors que les guêpes en ont deux paires. Ils volent par à-coups et font aussi du surplace. Ils pondent leurs œufs près des colonies de pucerons. Ils sont inoffensifs et ne piquent pas. La larve vert clair ressemble à un ver ou une petite chenille. Elles sont des prédateurs très voraces, consommant de 400 à 700 pucerons au cours des 10 jours de leur développement. Les syrphes adultes ont une prédilection pour l’achillée millefeuille car son nectar et ses fleurs sont facilement accessibles. En effet, ils ne peuvent se nourrir de toutes les fleurs : celles de phacélie, de trèfle ou de luzerne par exemple, sont trop profondes pour qu’ils puissent y puiser le nectar.
Les Chrysopes
Ce magnifique insecte vert aux ailes transparentes a des mœurs plutôt nocturnes : on le voit quelquefois voleter à la tombée de la nuit. Il pond ses œufs à l’extrémité d’un filament accroché sur les plantes. Les adultes se nourrissant de nectar, ils participent à la pollinisation des fleurs qu’ils fréquentent. Les larves, quant à elles, sont de redoutables prédatrices de pucerons, « araignées » rouges (acariens), cochenilles, thrips, petites chenilles… Pour les nourrir, plantez ou laissez venir les fleurs qu’ils aiment (souci, pissenlit, phacélie, œillet d’Inde, consoude, bourrache…), des aromatiques (romarin, thym, sarriette…) et des arbustes à floraison printanière. Plantez de l’aubépine, du cornouiller mâle, du noisetier.
Les Guêpes solitaires
Plusieurs genres (Aphidius et Aphenilus) désormais élevées pour l’horticulture s’attaquent avec une grande spécificité aux pucerons. Mais de nombreux autres représentants de guêpes parasitoïdes (familles des Braconidae, Ichneumonidae…) se sont spécialisés dans le parasitisme des chenilles de papillons divers, tenthrèdes et coléoptères phytophages. Ces guêpes solitaires ont chacune une action limitée mais la diversité des espèces permet de maintenir les populations de parasites à des seuils acceptables. Pour favoriser leur présence au jardin, il est important de maintenir des zones un peu sauvages, très peu perturbées.
Les Polistes
Ils appartiennent à la famille des guêpes et sont reconnaissables à leur silhouette très allongée et leurs deux longues pattes arrière visibles lors du vol. ils construisent de petits nids sans enveloppe de 10cm de diamètre pour 30 à 50 individus actifs (souvent moins!). Les polistes capturent une quantité invraisemblable de petites chenilles pour nourrir leur progéniture. Ils chassent donc en continu, génération d’ouvrières après génération d’ouvrières, éliminant beaucoup plus efficacement les parasites… d’où l’intérêt de ne pas détruire les nids. Les polistes peuvent également chasser les grosses espèces de pucerons, les mouches et moustiques ainsi que les araignées mais leurs proies restent de petite taille. Pour fixer les polistes au jardin, conservez des recoins exposés en plein soleil, abrités du vent et de l’humidité (dessous de tôle, de thuile). Au cœur de l’été, un point d’eau (une bassine avec de gros cailloux affleurant l’eau suffit) est souvent très apprécié par les polistes qui ont d’énormes besoins en eau pour réguler la température de leur nid.
Les jardineries regardent de mangeoires et de graines diverses pour les oiseaux du ciel. Les aider en cas de grand froid est évidemment bénéfique, mais il faut aussi maintenir un écosystème où ils peuvent vivre sans nous. Ils doivent pouvoir se nourrir dans nos jardins, s’y abriter, s’y reproduire, en partir et y revenir.
Presque tous les arbustes à baies et à fruits sont une manne pour les oiseaux : aubépine, rosiers botaniques, amélanchier, pommiers à fleurs, sorbier des oiseleurs, sureau, berbéris… Mais pensez aussi à l’aulne glutineux. Ses mini-cônes subsistent en hiver, les écailles libèrent les akènes, attirant pics, mésanges, grimpereaux, fauvettes, sizerins flammés, tarins des aulnes.
La sittelle raffole des noisettes, riches en lipides et protéines et qui concentrent vitamines (E,B9,B1,B6,B5), minéraux et oligoéléments (fer, magnésium, zinc, calcium). Avant l’hiver, c’est un complément alimentaire de choix ! Les fruits précoces de l’Eleagnus ebbingei, en Mars, régalent la fauvette à tête noire.
Les plantes grimpantes participent aussi à l’approvisionnement : les grives sont friandes des mûres, les fauvettes nichent dans les chèvrefeuilles et se régalent des baies. Les baies noires du lierre nourrissent les oiseaux en hiver, quand ils n’ont plus grand-chose à consommer. Les passereaux apprécient beaucoup les baies du houx, notamment le merle et la grive draine qui constituent rapidement des territoires dans les houssières. Les merises du merisier (Prunus avium) sont sources de nourriture vitaminée pour les oiseaux.
Laissez fleurir et grainer quelques laitues ou chicorées, ne cueillez pas tous les tournesols en fleurs, laissez-les faire leurs graines. Laissez fleurir l’aneth, la livèche, quelques pieds de persil, de cerfeuil. N’arrachez pas les œillets d’Inde fanés.
Les verdiers apprécient particulièrement les graines de carotte sauvage. Mais le chardon-Marie, le pissenlit, l’ortie, le trèfle, le chénopode, la fétuque sont aussi très utiles.
Les nicheurs précoces, comme les merles, apprécient les arbustes à feuilles persistantes (laurier, buis, houx…) où ils sont à l’abri des prédateurs. Les rouges-gorges et les troglodytes aiment nicher dans les arbres colonisés par le lierre. Le pyracantha, laissé haut, protège les nids de ses épines acérées. Le frêne, conduit en trogne, donne des cavités recherchées par les chouettes. Ses samares mûres sont très appréciées des oiseaux granivores mais aussi des écureuils, qui en font une grande consommation.
Les haies champêtres, composées d’espèces indigènes, restent indispensables à la survie de la faune locale en général, et aux oiseaux en particulier. Déterminez les espèces qui composent les haies sauvages de votre région et introduisez ces plantes dans votre propre haie. Etant parfaitement adaptées aux conditions locales, elles pousseront vite en hauteur et en épaisseur.
Choisissez des espèces locales adaptées aux besoins de la faune.
Plantez 1/3 des persistants et autant d’espèces épineuses (houx, prunellier, rosiers botaniques, pyracantha…) pour assurer un abri en toute saison.
Ne taillez pas pendant la nidification.
Au pied de la haie, laissez des feuilles mortes en abondance, utiles aux merles, qui y dénichent vers et insectes, mais aussi aux hérissons, aux musaraignes…
Parmi les vivaces, nombreuses sont celles qui donnent des graines à l’automne. Mention spéciale aux asters d’automne (Aster novae-angliae), qui offrent un garde-manger aux oiseaux granivores, comme la linotte, le pinson, le verdier, le gros-bec, le moineau, le chardonneret élégant, le tarin des aulnes, la tourterelle turque, le sizerin.
Pensez aux annuelles comme l’Amaranthus cruentus. Cette dernière donne de beaux et curieux épis en chatons retombants qui contiennent des milliers de minuscules graines convoitées par les verdiers, pinsons, chardonnerets élégants, linottes, bruants des roseaux, sizerins flammés, bouvreuils.
Au printemps, laissez sur pied la monnaie-du-pape, le myosotis.
A l’automne, laissez aussi monter à graines les dernières centaurées, les cosmos, les hélianthes, le millet à chandelles, les soucis, l’amaranthe crête-de-coq (Celosia cristata), la dauphinelle ou pied-d’alouette, les gueules-de-loup, les zinnias, les digitales, les giroflées (genre Erysimum), les godéties, les monardes, les pavots, la silène, la valériane à petites feuilles (Valeziana officinalis), les lavatères, la malope… Toutes ces plantes donnent des graines comestibles pour les oiseaux.
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