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Une fois les bases de la permaculture comprise et adoptĂ©es, on peut rentrer « dans le dur », pousser la dĂ©marche un peu plus loin. Et bien souvent, il faut aller Ă contre-courant de nos habitudes… Mais gardez en tĂŞte que vous n’ĂŞtes obligĂ© qu’Ă une chose, cheminer Ă petit pas, aller Ă votre rythme, n’avancer que lorsque vous ĂŞtes sĂ»r d’aller dans la direction qui vous convient, Ă vous, Ă vos convictions, Ă votre agenda, Ă votre temps libre, Ă vos envies…
La permaculture Ă©tant un système global de culture, les animaux sauvages ou domestiquĂ©s, font partie de l’Ă©cosystème. Ils interfèrent de manière positive avec le système : les abeilles pollinisent, le fumier des chevaux engraisse la terre, les poules consomment les dĂ©chets de cuisine, donnent des Ĺ“ufs et chassent les vipères… Pour changer des poules, on peut adopter des canards coureurs !
Prendre en charge des animaux est un engagement sur plusieurs annĂ©es (pour des canards coureurs environ 10 ans s’ils sont heureux chez vous, voire 15 ou 20 ans pour des mâles sans prĂ©dateurs et bien soignĂ©s). Cela mĂ©rite donc rĂ©flexion.
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Voici les conditions d’une vie de canard et d’une cohabitation heureuse. Les remplissez-vous ?
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Un prĂ© enherbĂ© avec des arbres et un bassin pour la baignade. Une clĂ´ture de 1m de haut, Ă petites mailles Ă la base pour Ă©viter la fuite des canetons. Sur ce terrain, il faut prĂ©voir des zones ombragĂ©es pour les protĂ©ger des grosses chaleurs. Un abri sĂ©curisĂ© et bien hermĂ©tique est vivement conseillĂ© pour la nuit. Il est prĂ©fĂ©rable qu’ils aient un sol solide, pour leurs pattes palmĂ©es (gros galets arrondis par exemple), car ils sont sensibles aux boiteries. Un point d’eau Ă proximitĂ© est indispensable pour nettoyer le sol au jet d’eau. L’essentiel de l’alimentation doit ĂŞtre constituĂ© de blĂ© et de granulĂ©s d’entretien pour canards. Mais les insectes et les vĂ©gĂ©taux sont un supplĂ©ment indispensable.
En plus de prĂ©server l’humiditĂ© du sol, il permet l’inhibition des graines de plantes indĂ©sirables, la protection contre la pluie qui « bat » le sol, le compacte et le lessive. Sous son Ă©dredon de matières organiques, le sol est aussi moins soumis aux tempĂ©ratures extrĂŞmes, le froid comme le chaud, ce qui prĂ©serve la faune qui y vit. Un paillage bien sec conserve propres les fraises, les melons, les courges, ce qui leur Ă©vite le pourrissement. Enfin, en se dĂ©composant, le paillage nourrit la terre et les milliards d’ĂŞtre vivants qui la constituent.
Les avantages (+)
Les inconvénient (-)
L’optimisation des surfaces verticales est surtout importante quand on ne dispose que d’un petit jardin. En la matière, c’est votre crĂ©ativitĂ© et votre imagination qui vont donner le la.
Cabanon de jardin, mur de garage, grillage de la clĂ´ture, poulailler, pergola, citerne de rĂ©cupĂ©ration de l’eau sont autant d’endroits qui peuvent servir de support. Pour certains, il est nĂ©cessaire d’installer un treillage ou des lattes pour que les tiges s’accrochent. DĂ©collez-les du mur avec des cales en bois de 10cm, pour une bonne aĂ©ration. C’est un dĂ©tail, mais qui a toute son importance quand il pleut ou qu’il fait chaud. Vous pouvez aussi laisser prendre des ficelles du toit ou bien les tendre entre le sol et un point en hauteur, puis conduire des haricots Ă rames dessus. Pour des courges, choisissez plutĂ´t des cordes. La plante est capable de pousser dessus. La pĂ©doncule des fruits se renforce au cours de la croissance et supporte très bien le poids des courges.
Dans un jardin, sur un balcon, le potager vertical permet de cultiver lĂ oĂą la terre ou l’espace manquent. Vous trouverez sur le Net de nombreux modèles de potagers verticaux. Certains, très photogĂ©niques, très « instagrammables », sont irrĂ©alistes C’est le cas des potagers fabriquĂ©s avec des gouttières accrochĂ©es ensuite au mur. L’Ă©paisseur de terre est très largement insuffisante et les parois mĂ©talliques chauffent trop en Ă©tĂ©. A moins d’arroser trois fois par jour durant la belle saison, aucun lĂ©gume ne pousse bien dans ce type de contenant.
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Le potager fait avec des palettes peut fonctionner, si on arrive Ă faire des cases d’au moins 20cm de profondeur. Mais la fabrication demande du temps, des outils et un minimum de sens du bricolage. De plus, il est important de trouver des palettes en bois non traitĂ©. Il existe aussi des potagers en toile, Ă suspendre, composĂ©s de poches que l’on remplit de terre. Prenez toujours la meilleure qualitĂ© pour ne pas que la toile se dĂ©chire sous le poids de la terre, des plantes et de l’eau.
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Bien sĂ»r tous les lĂ©gumes ne supportent pas ce type de culture : ceux qui ont un système racinaire trop important, ceux qui prennent trop de place sont Ă Ă©viter. Mais les aromatiques, les salades, les tomates-cerises, les piments, les radis, l’ail, l’oignon, l’échalote et les fraisiers donneront de jolies rĂ©coltes.
Il faut un emplacement ensoleillĂ©, Ă un endroit oĂą l’eau d’arrosage qui coule au sol ne fera pas de dĂ©gâts. L’arrosage doit ĂŞtre rĂ©gulier, quotidien en Ă©tĂ© quand il fait sec et chaud. Choisissez le meilleur terreau possible et ajoutez quelques billes d’argile pour qu’il reste aĂ©rĂ© durant toute la saison. Changez de terreau Ă chaque nouvelle plantation ou au moins Ă chaque printemps.
L’une des manières de produire plus est de produire plus longtemps, et donc de dĂ©marrer tĂ´t, de finir tard et si possible, de produire mĂŞme en hiver. Les trois piliers d’une production allongĂ©e sont donc la couche chaude, les châssis ou tunnels, et les variĂ©tĂ©s adaptĂ©es.
L’idĂ©e est de se servir de la chaleur dĂ©gagĂ©e par le compostage du fumier frais de cheval et de rĂ©cupĂ©rer ces calories. On creuse d’abord une fosse de 30 Ă 60cm de profondeur et de 1,30 x 1m. On choisit l’exposition pour qu’elle soit plein sud. On remplit Ă ras du sol la fosse de fumier mĂ©langĂ© Ă des feuilles. On pose sur la fosse un coffrage plus haut derrière que devant (le cĂ´tĂ© le plus bas cĂ´tĂ© sud) et muni d’une ou deux vitres montĂ©es sur des charnières. On Ă©pand 30cm de terre directement sur le fumier. En se compostant, le fumier va dĂ©gager suffisamment de chaleur pour chauffer la terre (60-70°C, en 7 Ă 10 jours). Après ce premier « coup de feu », la tempĂ©rature retombe et se stabilise pendant un mois.
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Quand on obtient 20-25°C, Ă 8cm de profondeur, on peut alors semer ou planter. Ces prĂ©cieux degrĂ©s, conservĂ©s par la vitre et des bottes de paille sur les cĂ´tĂ©s, vont ainsi autoriser des cultures prĂ©coces ou primeurs. La nuit, on couvre la vitre par un paillasson, pour conserver la chaleur. Le jour, on essaie d’ouvrir au maximum, en fonction des tempĂ©ratures extĂ©rieures, pour bien aĂ©rer. La tempĂ©rature va ensuite descendre aux alentours de 15-20°C. Le fait de dĂ©marrer tĂ´t va permettre de rĂ©colter tĂ´t et de libĂ©rer de la place pour une seconde culture.
Pour quelques mètres carrĂ©s de culture, c’est une bonne solution. Au printemps, ils servent Ă abriter les jeunes plants (fèves, pois, navets), Ă prĂ©parer des plants vigoureux de lĂ©gumes d’Ă©tĂ© (tomates, melons, aubergines). En automne, ils prolongent la saison en tempĂ©rant les baisses de tempĂ©rature. Et en hiver, ils permettent encore de rĂ©colter mâche, Ă©pinards, poireaux, aromatiques. On les installe avant que les gelĂ©es ne commencent. Ne mettez qu’une seule Ă©paisseur de plastique : les doubles Ă©paisseurs isolent mieux du froid mais font perdre 10% de lumière. Vous pouvez aussi, quand il fait très froid, installer Ă l’intĂ©rieur des mini-tunnels en voile non tissĂ©, fixĂ©s avec des pinces Ă linge sur des arceaux en mĂ©tal.
Les lĂ©gumes d’hiver pour rĂ©colter durant les mois froids
Nos lĂ©gumes traditionnels d’hiver (poireaux, carottes, navets, etc.) supportent bien le froid. Certains sont mĂŞme meilleurs quand la gelĂ©e est passĂ©e, c’est le cas du chou frisĂ© ou des carottes souvent plus sucrĂ©es et goĂ»teuses en hiver. On peut aussi cultiver les lĂ©gumes feuilles comme les Ă©pinards, la claytone de Cuba, diffĂ©rents types de salades, la roquette, la mâche.
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Les légumes précoces
Courgette Ronde Nice : Elle n’est pas rĂ©ellement prĂ©coce, mais peut se consommer jeune. « Ortolana Di Faenza », Ă peau claire, Ă©troite et courte, chair très savoureuse et douce. « Black Beauty » (aussi Ă©tiquetĂ©e « Verte de Milan ») dont les fruits se cueillent Ă 15cm.
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Pomme de terre : « AnaĂŻs » : cette variĂ©tĂ© vendĂ©enne est l’une des premières Ă ĂŞtre rĂ©coltĂ©e. Elle donne peu de tubercules mais de gros calibre, oblongs, Ă chair tendre de couleur jaune.
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Radis : « Kiva », le plus prĂ©coce de tous, « Sarda », « Gaufer » ou le fameux radis « de 18 jours » (au nom un peu survendu… comptez plutĂ´t 3 semaines et un peu plus).
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Carotte : choisissez des variétés courtes et rondes, comme « Courte hâtive Bellot », qui se récolte à 2 mois-2,5 mois au lieu de 3 mois pour la « Nantaise ».
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Navet : « Navet de Milan Ă forcer Ă collet rose ». C’est une variĂ©tĂ© très prĂ©coce, Ă racine aplatie, blanche Ă collet rose. Elle rĂ©siste bien Ă la montĂ©e Ă graine et se sème en FĂ©vrier-Mars, en pleine terre.
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Melon : type cantaloup (du nom d’un village près de Rome), Ă petits fruits Ă Ă©corce lisse, chair orange, sucrĂ©s et prĂ©coces. Le melon charentais est le plus connu mais « VĂ©drantais » est encore plus prĂ©coce. Ou bien l melon brodĂ© « Jenny Lind », productif et prĂ©coce. Si on sème fin Avril, on peut rĂ©colter mi-Juillet.
Pas besoin d’ĂŞtre vĂ©gĂ©tarien pour avoir des raisons de cultiver du soja. Diminuer sa quantitĂ© de viande est bon Ă la fois pour la santĂ© et pour la planète. Les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales sont extrĂŞmement bĂ©nĂ©fiques, et le soja est l’une des plantes qui en apporte plus.
Le soja est l’une des plus anciennes plantes cultivĂ©es par l’humanitĂ©. Les tĂ©moignages les plus lointains de sa culture proviennent du nord-est de la Chine et datent du XIe siècle av. JC. Il constitue actuellement pour l’Asie une source importante et traditionnelle de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales. Il a Ă©tĂ© introduit dans les jardins botaniques d’Europe vers 1740, mais il a fallu attendre un siècle pour que l’on s’intĂ©resse Ă lui. Des variĂ©tĂ©s sĂ©lectionnĂ©es pour leur tolĂ©rance au froid ont rendu possible sa culture dans le nord de l’Europe et les Etats-unis. La plante est cependant encore très peu prĂ©sente dans les jardins europĂ©ens. Pourtant, sa culture en Ă®le-de-France et la Seine-et-Marne est la championne de la rĂ©gion parisienne, avec 340 ha. Nul doute que dans quelques annĂ©es, le soja deviendra un classique des potagers…
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Carte d’identitĂ©
Nom latin : Glycine max
Nom commun : soja (à ne pas confondre avec le haricot mungo, Vigna ridiata, qui, germé, donne des pousses abusivement appelées « pousses de soja »)
Origine : le berceau de la forme sauvage, Glycine soja, se situe en Russie, dans la rĂ©gion des fleuves Amour et Oussouri, ainsi qu’au Japon, en CorĂ©e, Ă TaĂŻwan et en Chine. Mais notre soja est une autre espèce.
Sol : riche en humus et bien drainé, à dominante sableuse.
Exposition : soleil et chaleur.
Arrosage : régulier, sans excès.
Date de semis : de la fin Avril Ă la fin Mai. Si l’on attend plus longtemps, la maturation se fait mal et les rendements sont maigres. Il lui faut ensuite trois mois de chaleur consĂ©cutifs. Dans les rĂ©gions Ă climat frais, dĂ©marrez les semis au chaud, en pot. Repiquez-les Ă l’extĂ©rieur quand les gelĂ©es ne sont plus Ă craindre, dès Juin. On peut aussi commencer Ă faire pousser les plants Ă l’intĂ©rieur avant de les transplanter.
Date de rĂ©colte : Ă la fin de l’Ă©tĂ©. Les variĂ©tĂ©s prĂ©coces mĂ»rissent, selon les latitudes, en AoĂ»t-Septembre. Les variĂ©tĂ©s tardives en Octobre. Chaque cosse produit plusieurs grains. Faites-les sĂ©cher sur des plateaux et conservez-les ainsi tout l’hiver. Mais vous pouvez aussi le rĂ©colter plus tĂ´t en gousses, quand les grains mesurent moins de 1cm de long.
En jardinerie, c’est peu probable, mais allez dans votre magasin bio et achetez un paquet de graines de soja entières, non dĂ©pelliculĂ©es (environ 2€ les 500g). Mangez-en une partie et semez l’autre, cela marchera très bien ! Vous pouvez aussi commander auprès de grainetiers.
Commencez par bien dĂ©compacter le sol Ă la grelinette ou au croc, afin de l’aĂ©rer. Ă”tez toutes les herbes indĂ©sirables. Creusez ensuite des sillons de quelques centimètres de profondeur, espacĂ©s entre eux de 60-80cm. DĂ©posez une graine tous les 5cm dans le sillon, puis recouvrez de terre pour le fermer.
Comme toutes les FabacĂ©es, le soja enrichit le sol en azote. On peut donc faire suivre sa culture par des lĂ©gumes feuilles (salades, choux, Ă©pinards…) qui demandent beaucoup d’azote. Le soja n’a pas besoin d’engrais si la terre est bonne. Il peut venir après des lĂ©gumes gourmands comme les tomates, aubergines, courgettes, potirons…
Vous pouvez consommer certaines variĂ©tĂ©s immatures, cuites dans leurs gousses que l’on ne mange pas, ce sont les fameux edamame que l’on trouve dans les boutiques vendant des sushis, ou bien les graines jaunes Ă partir desquelles vous ferez votre propre lait de soja et pour les plus courageux, votre tofu.
Les protĂ©ines sont prĂ©sentes dans les LĂ©gumineuses (qu’on appelle appelle botaniquement les FabacĂ©es), comme les lentilles, les haricots, les fèves ou encore les pois ( petits pois, pois gourmand, pois chiche, mangetout). Mais certains lĂ©gumes sont aussi riches en protĂ©ines : c’est le cas du brocoli, des Ă©pinards, du chou-fleur ou encore de l’ail. On trouve aussi des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales en grande quantitĂ© dans le maĂŻs, le persil, les amandes et les noix. Enfin, certaines plantes spontanĂ©es, comme l’ortie, le chĂ©nopode blanc, la capselle, contiennent en plus des protĂ©ines, des minĂ©raux et des vitamines qui en font de vĂ©ritables bombes nutritionnelles.
Pratiquement aucune plante ne devrait quitter la parcelle sur laquelle elle a poussĂ©. Bien entendu, cela ne veut pas dire que l’on doit la garder sur pied. Mais elle a forcĂ©ment un emploi…
C’est la manière la plus facile de recycler les indĂ©sirables. Il faut juste s’assurer que la plante n’est pas parvenue Ă graines, ou du moins que les graines ne sont pas encore mĂ»res/ Laissez-les sĂ©cher, racines Ă l’air, quelques jours, afin d’ĂŞtre certain qu’elles ne s’enracineront pas Ă nouveau. Les tiges dures ou ligneuses seront passĂ©es au broyeur ou bien dĂ©coupĂ©es grossièrement Ă la bĂŞche.
Toutes les mauvaises herbes devraient pouvoir ĂŞtre compostĂ©es dans les règles, avec un compost qui chauffe vite et fort, pour que les racines encore actives, les germes pathogènes et les graines soient dĂ©truits. L’Ă©chauffement est considĂ©rĂ© comme suffisant pour dĂ©truire par exemple le pouvoir germinatif des graines de rumex s’il atteint au moins 65°C pendant au minimum une semaine, ou au moins 55°C pendant trois semaines. Pour cela, il faut que le compost ait assez d’humiditĂ©, et qu’il soit brassĂ© Ă plusieurs reprises de manière Ă ce que tout le tas, et pas seulement le cĹ“ur, subisse un Ă©chauffement suffisant.
Certaines plantes mises Ă fermenter dans l’eau donnent un extrait qui peut ĂŞtre insectifuge ou insecticide, prĂ©ventif des maladies fongiques, ou boosteur. Mais on peut aussi prĂ©parer des macĂ©rations, des infusions, pour des dĂ©coctions.
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La macĂ©ration : les plantes sont immergĂ©es dans de l’eau de source pendant une journĂ©e complète.
L’infusion : comme pour une infusion Ă consommer, l’eau et les plantes sont chauffĂ©es. Dès que l’eau bout, on laisse frissonner 2 ou 3 minutes, on couvre et on laisse infuser 10 minutes.
La décoration : les plantes sont mises à macérer une journée complète, puis bouillies une demi-heure.
Consoude (Symphitum officinalis) : engrais riche en potasse et bore.
Ortie (Urtica diooca) : engrais riche en azote. Il est bon d’alterner ces deux extraits fermentĂ©s (ortie et consoude) pour une bonne nutrition. C’est aussi un rĂ©pulsif antipucerons, acariens, carpocapses.
Armoire (Artemisia absinthium) : répulsif anti-limaces.
Tanaisie (Tanacetum vulgare) : insecticide contre la mouche du chou, les pucerons, les noctuelles.
PrĂŞle (Equisetum arvensis) : c’est un des meilleurs antifongiques, très efficace contre la tavelure, le mildiou, l’oĂŻdium ou la rouille.
Bardane (Arctium lappa) : c’est un excellent fongicide contre les principales maladies cryptogamiques et entre autres contre le mildiou de la pomme de terre.
En dĂ©sherbant avec soin les abords de la maison, la terrasse, les allĂ©es, tout en Ă©tant moins exigeant avec le reste du jardin oĂą l’on va moins souvent, on pratique ce que l’on appelle l’entretien diffĂ©renciĂ©. C’est une façon raisonnable d’avoir un jardin bien entretenu, tout en prĂ©servant des niches de biodiversitĂ©. On peut Ă©galement laisser une partie du jardin non tondue, ou tondue moins souvent pour permettre aux herbes folles de fleurir.
Pissenlit, plantain, oseille, Ă©gopode podagraire, trèfle, pâquerette sont comestibles. Ne cueillez que ce dont vous ĂŞtes absolument certain de connaĂ®tre, loin d’une route. Choisissez des jeunes feuilles plus tendres. Le goĂ»t de ces herbes est inhabituel, souvent plus corsĂ© que ce que l’on a l’habitude de manger : mĂ©langez-les Ă des salades plus douces comme la laitue. Vous pouvez aussi les associer Ă des Ă©pinards en quiche, ou bien aux autre lĂ©gumes du potager, en soupe.
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