Le Kit dont vous avez besoin pour votre Permaculture

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J'installe le kit du parfait permaculteur

Convertir son jardin à la permaculture, c’est organiser un milieu cultivé qui imite aussi étroitement que possible un espace naturel, où les interactions entre espèces sont maximales. On peut parler d’écomimétisme. Il faut alors mettre en place des zones qui enrichissent le jardin en biodiversité. On pense bien évidemment à la multiplication des espèces végétales, qui va entraîner la multiplication des espèces animales. Mais la biodiversité, c’est aussi la multiplication des écosystèmes. Et même à l’échelle d’un petit jardin, on peut multiplier ces derniers : installons une haie vivante, un bassin, un circuit de recyclage du bois mort…

Je plante une haie vivante

La haie n’est pas uniquement la limite extérieure du jardin. C’est un endroit à haute biodiversité, en relation complète avec le reste du jardin et qui joue de nombreux rôles.

Brise-vent

La haie abrite potager, fruitiers et maison. Pour contrer le vent, elle doit être perpendiculaire à celui-ci, haute et raisonnablement dense pour filtrer l’air sans l’arreter (sinon, cela engendre des turbulences). L’idéal (quand la place n’est pas comptée) est de planter sur plusieurs rangées et en quinconce. Il faut installer des arbustes peu élevés sur la face « ventée », pour que le vent soit dévié vers le haut. Des végétaux plus élevés suivront. La longueur de la haie sera supérieure à celle de la zone à protéger. Associez arbres et fruitiers, grimpantes, couvre-sols, etc… Plus la diversité sera grande, plus le système sera autosuffisant et résilient.

Haie nourricière

Parmi les espèces comestibles qui peuvent pousser en haie, citons le noisetier, le prunier, l’amélanchier à feuilles d’aulne (Amelanchier alnifolia), l’arbre aux faisans (Leycesteria formosa), dont les fruits ont le goût du caramel bien cuit, l’argousier riche en antioxydant (Hippophae rhamnoïdes), la délicieuse baie de mai (Lonicera caerulea Edulis), un chèvre-feuille arbustif voisin du fameux Lonicera kamtchtica mais avec des fruits plus gros, bleutés, qui donnent également d’excellentes confitures. Leur maturité se situe, près d’Angers, fin Mai-début Juin. Pensez aussi aux casseilles, cassis, groseilles, goumis du Japon (Eleagnus multiflora) dont les fruits se consomment blets ou en gelée, et au feijoa sellowiana), aux délicieux pétales charnus et très sucrés et aux fruits verts charnus, sans oublier les classiques framboisiers, mûriers et sureaux.

Réservoir de nourriture pour la faune

La faune locale doit pouvoir trouver sa nourriture : observez ce qui pousse alentour. Les espèces locales s’intègrent de plus au pays sage et sont nettement plus résistantes aux maladies et au climat local. Généralement, aubépines, ronce, lierre, sureau noir, prunellier, viorne lantana constituent une base appréciée. On peut y ajouter le cornouiller sanguin, l’érable champêtre, les chênes pédonculé et pubescent, le troène des bois, le merisier, le frêne commun, le poirier et le pommier sauvage.

Production de bois

Historiquement, dans les régions de bocage, les haies produisaient tout le bois des fermes. Une haie mixte à base de noisetiers et de robiniers donnera des piquets, des tuteurs, des rames à haricots, du petits bois pour la cheminée, du BRF.

Haie mellifère

Les abeilles sociales ont besoin de nourriture du mois de Février jusqu’en Novembre si la température le permet. En choisissant des espèces dont les floraisons s’étalent sur les 12 mois de l’année, on peut fournir pollen et nectar en continu.

Arbustes pour l’hiver : Mahonia, laurier-tin, chèvre-feuille d’hiver, cornouiller mâle.

Arbustes pour le printemps : Aubépine, amélanchier, laurier du Portugal, cotonéaster, cognassier du Japon.

Arbustes pour l’été : troène, euodia, encore rare en France, parfumé, très recherché des abeilles, abélia, aronia, céanothe.

Arbustes pour l’automne : chalef

J'installe une aire de compostage

En permaculture, l’aire de compostage est un élément vital du jardin, pas un simple tas caché au fond du jardin.

Les 4 erreurs à éviter pour l'aire de compostage

L’installer en plein soleil. Il faudra arroser plus souvent pour éviter le desséchement.

L’installer en plein vent. Les matériaux ne doivent pas dessécher, sous peine de voir le processus de compostage ralenti, voire stoppé.

L’installer trop loin de la maison. Les déchets de cuisine représentent une partie importante du compostage. Si le compost est trop loin, il est fastidieux de s’y rendre.

Prévoir une surface et un volume trop petits. On doit pouvoir installer plusieurs composteurs, circuler et travailler à l’aise et éventuellement stocker les matériaux à composter. L’idéal serait même de disposer d’un cabanon pour ranger tout le matériel et les outils indispensables.

Quel composteur ?

Montez vous-même 3 cases avec une dizaine de palettes de récupération en bois non traité. Regardez leur marquage : le seul qui vous garantit un bois sans danger est l’indication HT. Le bois a été juste chauffé pour éliminer les pathogènes. Si vous voyez l’indication MB, le bois a été traité au bromure de méthyle. A éviter absolument.

Pour un jardin de 500m², trois cases de 1m3 suffisent pour une pelouse, des massifs, une haie de feuillus variés de 50m environ et un potager pour une famille de quatre personnes. Le volume des débris va diminuer des deux tiers au cours de la fermentation. Un bac de 500 litres donnera au final de 150 à 250kg de compost mûr.

Quel bois pour le composteur ?

Si vous avez le choix, le meilleur bois est celui d’acacia, puis de châtaignier, très résistants en extérieur. Mais le plus important est qu’il soit local et de récupération.

Le bon endroit

Installez l’aire de compostage à l’abri du vent et du soleil estival, car ils ont une action asséchante. Une haie ou un bosquet d’arbustes offrent l’abri et l’ombre adéquats. Si ces arbustes perdent leurs feuilles à l’automne, le compost pourra bénéficier du soleil d’hiver alors profitable. Disposez sur la terre nue des cases un tapis de branchages de 20cm d’épaisseur pour une bonne aération.

Utilisation pratique et doses utiles

Un compost bien fait améliore la structure et la fertilité du sol et peut être utilisé pour les légumes, les annuelles, les vivaces, la haie, les petits fruits… Il faut toujours le mélanger avec de la terre ou avec du terreau, en proportions variables suivant les besoins (tterre lourde ou légère).

Mélangez au croc le compost à la couche superficielle du sol. Pour les pommes de terre, choux, tomates, potirons, concombres… qui sont assez gourmands, apportez de 4 à 6 kg/m² ou de 66 à 9 l/m².
Si les besoins en éléments nutritifs sont moyens (laitues, épinards, haricots, oignons, carottes, fraises,…), 2 à 4 kg/m² ou 3 à 6 l/m² suffisent.
Evitez sur ail, oignon, échalote…
Pour les arbustes, mélangez 20% de compost à la terre du trou de plantation.

Quels outils ?

Pour le compost lui-même : vous aurez besoin d’une fourche-bêche, d’un croc et d’une pelle, éventuellement d’un aérateur et d’une bâche (des vieux cartons, une toile de jute sont moins esthétiques, mais font l’affaire !). Quand le compost est mûr, un tamis est utile. Enfin, la brouette est indispensable pour vider le tas et épandre.
Pour les matériaux à composter : il vous faudra un ébrancheur pour les gros rameaux, un broyeur, et éventuellement un grand sac pour transporter les matériaux (ou une brouette).

Je crée une mare naturelle

Une mare n’est pas vraiment optionnelle dans un jardin en permaculture. Elle a un vrai rôle à jouer et est un élément important du design du jardin. Mais attention, une mare naturelle n’est pas un bassin classique, elle a ses propres spécificités.

Qu'est-ce qu'une mare naturelle ?

Une mare naturelle est toujours installée au point le plus bas du jardin et sa forme se fond dans le paysage. Ses rives sont en pente douce d’un coté pour que la faune puisse entrer et sortir. Elle est remplie d’eau de pluie, via un toit par exemple. Elle est un habitat pour la faune locale : on n’introduit pas de poissons trop voraces (et encore moins de poissons exotiques comme les carpes koï), qui ont plus leur place dan un étang.

Elle n’abrite pas de plantes exotiques, mais est colonisée spontanément par des plantes et des animaux de la région : les ravissant nymphéas et lotus en sont absents. Les espèces animales et végétales qui habitent la mare appartiennent aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposteurs), et prennent en charge l’entretien de l’eau.

Les abords sont abondamment plantés de plantes locales adaptées aux milieux humides, et riches en sites pour la faunes. Les interventions y sont limitées au strict minimum pour permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. La nuit tombée, elle ne bénéficie d’aucun jeu de lumière.

Les différents rôles de la mare naturelle

La mare est un élément important de la biodiversité du jardin. Elle attire entre autres les batraciens qui vont manger les limaces.
Les abeilles et autres insectes peuvent venir boire sur les feuilles des plantes émergées ou flottantes.
La surface de l’eau réfléchit les rayons du soleil, un microclimat se crée et les alentours bénéficient de quelques degrés supplémentaires et d’un peu plus d’humidité.
C’est une source de production végétale.
Elle sert d’abreuvoir et de bain pour les oiseaux du jardin.
Ses abords représentent une lisière (entre milieu aquatique et terrestre) et sont très riches en biodiversité.

Où placer une mare naturelle ?

Évitez la proximité des arbres : les racines peuvent endommager la mare et les feuilles mortes s’accumulent au fond années après années. Attention aux résineux dont les aiguilles provoquent une acidification de l’eau, qui prend une couleur brunâtre et qui s’envase (phénomène d’eutrophisation).

L’équilibre biologique de la mare nécessite chaleur et lumière : choisissez un endroit dégagé et ensoleillé. l’idéal est de l’exposer au sud, avec les côtés à l’est et de l’ouest dégagés.

Évitez de la placer au milieu de la pelouse. Installez-la plutôt en périphérie du jardin, près d’une zone plus sauvage, à proximité d’une haie par exemple. S’il existe une dépression naturelle dans le jardin, profitez-en.

Poissons ou pas de poissons dans la mare ?

Pour des mares inférieures à 25m², il est préférable de ne pas introduire de poissons, car ils vont entrer en concurrence directe avec les insectes de la mare (libellules par exemple). Certaines espèces fouillent la vase, ce qui trouble l’eau, empêche la lumière de pénétrer et appauvrit l’eau en oxygène.

Quelles dimensions et quelles formes choisir ?

2 ou 3m² créent déjà un petit milieu aquatique harmonieux attirant une foule d’animaux et d’insectes. Mais certaines mares font jusqu’à 25m².

Des zones de 80cm, voire 120cm de profondeur sont nécessaires pour conserver des zones d’eau libre sans végétation aquatique et fournir un abri pour les animaux de la mare en cas de fortes gelées hivernales.

La rive nord (donc celle exposée au sud), la plus lumineuse et chaude, sera en pente douce et convergera vers la zone la plus profonde. Elle sera plantée abondamment. La rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80cm.

La forme de la mare sera libre, la plus simple possible, pour faciliter la pose de la bâche et éviter les points de fragilité.

Quel type de bâche ?

La bâche en PVC offre le meilleur rapport qualité/prix (autour de 5€/m², pour 1mm d’épaisseur). Sa durée de vie est généralement supérieure à dix ans. Les membranes en EPDM spécial bassin sont plus chères (le double), mais plus résistantes. On calcule les dimensions de la bâche de cette façon :

Longueur : longueur maximale de la mare + 2 fois la profondeur maximale.

Largeur : largeur maximale de la mare + 2 fois la profondeur maximale.

Comment favoriser les espèces locales ?

L’idéal est d’aller chercher graines, plants et boutures dans une autre mare naturelle. On peut y prendre quelques pelletées de vase pour ensemencer la mare. Pour accélérer la végétalisation, on peut aussi acheter des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions appartenant aux différentes catégories écologiques.

Plantes des berges et des rives marécageuses : myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches…

Plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50cm de profondeur : roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau…

Plantes flottantes. Les plantes sont enracinées au fond ou dans l’eau, mais feuilles et fleurs émergent à la surface de l’eau : nénuphars, lentilles d’eau, potamots…

Plantes immergées et oxygénantes : callitriches, myriophylles, élodées… Les plantes seront disposées en fonction de leurs exigences quant à la profondeur de l’eau, directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement.

Je fais une place au bois mort

Le bois mort est indispensable pour la sauvegarde de la biodiversité. C’est un endroit grouillant de vie. On estime qu’un cinquième de la faune forestière dépend du bois mort : coléoptères, mousses, lichens et près de 85% des champignons, dont le rôle écologique est fondamental. C’est aussi de la matière organique riche en carbone, qu’il serait dommage d’exporter hors du jardin.

La décomposition du bois

La lignine, le composant principal du bois, se dégrade lentement, ce qui laisse le temps à un grand nombre d’organismes vivants de s’y implanter. Comme les plantes dans une zone inhabitée, on voit alors une succession de communautés animales, bactériennes ou fongiques apparaître, chaque espèce ne colonisant qu’un stade donné du bois en décomposition. On peut diviser la décomposition du bois en trois étapes.

Phase 1 : colonisation du bois frais par des insectes xylophages, essentiellement des coléoptères. Ils consomment l’écorce et l’aubier. Des champignons recycleurs entrent aussi en action, comme la pézize vert-de-gris.

Phase 2 : dans les années qui suivent, le bois se décompose sous l’action des détritivores (champignons, bactéries, et invertébrés, dont encore beaucoup de coléoptères, les scolytes mais aussi le lucane cerf-volant, le grand capricorne, la rosalie des Alpes, le pique-prune). Les trous forés dans le bois par les insectes font pénétrer l’eau, des champignons et des micro-organismes. Les moisissures décomposent la cellulose, rendant le bois pourri plus friable et plus facilement assimilable par de nombreux insectes. Les trous d’émergence des insectes sont ensuite habités par diverses espèces d’abeilles et de guêpes solitaires qui y établissent les cellules de leurs larves. Les larves de tous ces insectes, concentrés de protéines, attirent les pics qui s’en nourrissent presque exclusivement. Ils les extraient des troncs grâce à leur puissant bec capable de forer rapidement des trous. Les pics, cavernicoles primaires, creusent des cavités, que pourront s’approprier les cavicoles secondaires (chouettes, chauve-souris, abeilles…). Ainsi se constitue une chaîne alimentaire spécifique au bois mort, car les cavernicoles peuvent également se nourrir des recycleurs et des détritivores.

Phase 3 : le bois continue à se désagréger sous l’action des arthropodes (larves de diptères, cloportes, collemboles, acariens, lombrics). Les xylophages tertiaires font le plus gros du travail : ce sont les champignons qui transforment le bois en humus.

Qui vit où ?

Le bois mort est une source de micro-habitats variés selon la forme qu’il prend.

Bûches empilées : crapauds, grenouilles et tritons vivent au sol, sous les bûches, là où l’humidité est maximale. Lézards et orverts vivent plutôt dans la partie supérieure, plus sèche.

Amas de rameaux : le hérisson y fera son nid.

Cavités aériennes : les chauves-souris les adopteront, tout comme l’écureuil, la martre, la genette, le lérot et le muscardin. Dans nos régions, on estime que 40% des oiseaux forestiers dépendent étroitement des cavités pour se reproduire. On distingue deux types d’espèces cavicoles : celles comme les pics qui vont utiliser des cavités existantes (on parle alors de cavicoles secondaires : chouettes, hiboux, canards, martinet, rollier, huppe, torcol, moineau, étourneau, mésanges, sittelle, grimpereaux, gobe-mouches, rouge-queue…). La plupart sont d’importants prédateurs des insectes défoliateurs.

Ecorce : un certain nombre d’insectes (coccinelles, perce-oreilles) habitent dans les anfractuosités de l’écorce.

Je plante pour faire des extraits fermentés ou des décoctions

Les extraits fermentés s’achètent tout prêts dans le commerce. Mais il est bien moins coûteux d’en faire soi-même et c’est facile. Le plus long est peut-être de récolter les plantes ! Alors pourquoi ne pas introduire quelques-unes des plantes utiles au fond du jardin ?

Consoude : un engraid riche en potasse et bore

Carte d'identité

Nom latin : Symphytum sp.

Nom courant : Consoude

Famille : Boraginacées

Floraison : de Mai à Juillet, boutons rouges, fleurs bleues

Encombrement d’un pied : 60cm à 1,40m de haut (selon le sol), 50-60cm de large

Sol : ordinaire à tendance fraîche

Exposition : mi-ombre ou soleil

Méthode de multiplication : bouture

Culture

Il est préférable de planter la variété « Bocking 14 ». C’est la plus riche en éléments nutritifs. C’est une robuste plante vivace aux grandes feuilles lancéolées et rugueuses, beaucoup moins envahissante que la consoude de Russie car elle ne fait pas de graines. Plantez-la idéalement dès le mois de Mars, en sol profond, frais et humide, en espaçant les godets de 60cm. Mais son système racinaire pivotant lui permet de résister à la sécheresse. Une exposition mi-ombragée lui convient parfaitement. C’est une plante très rustique résistant aux grands froids. En sol pauvre et sec, plantez-la plutôt à l’automne, et apportez du compost à la terre de plantation. Arrosez régulièrement la première année qui suit la plantation. Rabattez régulièrement votre consoude pour favoriser le développement du feuillage.

Ortie : un engrais riche en azote, un répulsif antipucerons, acariens, carpocapses et limaces

Carte d'identité

Nom latin : Urtica dioica

Nom courant : Ortie dioïque

Famille : Urticacées

Floraison : du printemps à l’automne

Encombrement d’un pied : jusqu’à 1,20m de hauteur, 1m et plus de largeur

Sol : riche en azote

Exposition : mi-ombre ou soleil

Méthode de multiplication : repiquage d’un morceau de rhizome. Le semis n’est pas recommandé à cause du faible taux de germination. Les semences peuvent rester des années dans le sol avant de germer.

Culture

Contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire, la culture de l’ortie n’est pas toujours aisée. L’année avant l’implantation de l’ortie, le sol doit être complètement nettoyé des adventices afin d’éviter la compétition pour les éléments nutritifs. Plantez environ 6 plants /m². Broyée, les poules l’adorent. Utilisé pur, l’extrait fermenté d’ortie peut servir de désherbant.

Comment fertiliser son jardin avec des orties - Mon jardin et ma maison

Tanaisie : fait un insecticide contre la mouche du chou, les pucerons, les noctuelles

Carte d'identité

Nom latin : Tanacetum vulgare

Nom courant : Tanaisie, herbe aux vers

Famille : Astéracées

Floraison : Eté

Encombrement d’un pied : 60cm à 1,50m de hauteur, 0,30-0,60cm de largeur

Sol : ordinaire, humifère, frais mais drainé

Exposition : mi-ombre ou soleil

Méthode de multiplication : semis, division

Culture

La tanaisie résiste au sec et aux hivers froids. Elle ne demande pas d’engrais et ne craint que les sols gorgés d’eau et l’humidité persistante. Arrosez à la plantation et uniquement en cas de sécheresse prolongée. Divisez vos pieds de tanaisie tous les 4 ans. Repiquez les plants tous les 0,50m à 0,60m. Laissez assez d’espace autour d’eux pour qu’ils puissent se développer sans étouffer les plantes voisines.

Rhubarbe : un répulsif antilimaces

Carte d'identité

Nom latin : Rheum rhaponticum

Nom courant : Rhubarbe

Famille : Polygonacées

Floraison : Eté

Encombrement d’un pied : 1,20m de hauteur, 1,20m de largeur

Sol : ordinaire, humifère, frais

Exposition : mi-ombre ou soleil

Méthode de multiplication : division. La multiplication par semis ne donne pas de bons résultats.

Culture

La rhubarbe pousse mieux au nord qu’au sud : elle n’aime pas les climats trop chauds ou secs. Bien installée, elle peut vivre vingt ans ! On plante en Octobre ou vers Mars-Avril. Les racines se développant très en profondeur, on commence par creuser un trou d’au moins 50cm de profondeur, et on ameublit bien la terre. Un apport de compost et de fumier bien décomposé est vivement recommandé. On plante les rhizomes à 10cm de profondeur environ. Laissez 1,30m environ entre les souches de rhubarbe car les feuilles ont une belle envergure !

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